La polémique ne cesse d’enfler depuis la publication de l’expertise pointant d’éventuels risques pour les platanes du boulevard Béranger en cas de passage de la seconde ligne de tram. Au cours de ces derniers jours, le maire de Tours s’est voulu rassurant. Nous apprenons aujourd’hui que le rapport en question est en réalité une commande de la Ville de Tours.
En plus de 300 ans d’existence, rarement le mail du boulevard Béranger aura autant fait parler de lui. Mardi dernier, nous découvrions l’existence d’un rapport daté de mars 2018. Produit par un docteur en écologie, il évoquait sans ambiguïté les risques encourus par les arbres du mail historique si aucune précaution n’était prise lors de la réalisation de la seconde ligne de tramway. Nombreux sont ceux à déplorer l’absence de ce document au moment de la concertation publique alors qu’il était déjà dans les mains de Tours Métropole Val de Loire.
Les arbres s’invitent dans la campagne
Période électorale oblige, les réactions politiques n’ont pas tardé à se faire entendre. Alors que certains candidats (Benoist Pierre, Xavier Dateu et Claude Bourdin) se sont fermement opposés à un passage par cet axe, d’autres préfèrent faire preuve de prudence et attendre d’obtenir plus de précisions. C’est notamment le cas de l’élu écologiste Emmanuel Denis qui s’était déjà prononcé en faveur d’un passage par l’hyper-centre de Tours.
Dès mercredi soir, le maire de Tours, Christophe Bouchet, est intervenu sur le plateau de TV Tours. Il s’est montré rassurant et a affirmé que les travaux ne commenceront pas tant que toutes les garanties ne seront pas réunies pour assurer la sauvegarde des arbres. Il a rappelé que 30 spécimens se situant dans les rangées extérieures devront tout de même être abattus.
La Ville à l’origine du rapport d’expertise
A cela, l’élu a ajouté qu’il allait demander au service municipal des Parcs et Jardins de se saisir de ce dossier. Une sollicitation qui peut surprendre à la lumière des derniers éléments obtenus à la suite d’une demande d’accès aux documents administratifs. Une note métropolitaine précise clairement que le rapport rendu public mardi est en réalité une commande de la Ville de Tours et non de la Métropole, comme le logo placé en couverture pouvait le laisser entendre. De plus, elle détaille que « la Ville de Tours ne dispose pas en interne des moyens et de l’expertise nécessaire à la réalisation d’un tel travail ». Il semble donc difficile de comprendre quelles nouvelles études pourraient être entreprises au cours des prochaines semaines par la Ville de Tours.
Un tramway… sans tramway ?
Nous avons également appris que celle qui est présentée comme une nouvelle ligne de tram ne verrait peut-être pas circuler un tramway ferré. Différentes solutions seraient actuellement étudiées par Tours Métropole Val de Loire. La possibilité d’un tramway sur pneus a été évoquée, sans plus de précisions pour l’instant. Il est extrêmement probable que diverses alternatives soient proposées aux Tourangeaux lors de la consultation préalable à la déclaration d’utilité publique. Un nouveau moment démocratique normalement prévu pour l’an prochain.
Il faudrait faire plusieurs plan en mettant les avantages et les inconvenient. Les arbres sont important contre la canicule. Mais il faut les abattre car dangereux en cas de tempête. Après il existe des alternatives contre la chaleur. Par exemple la ville de Nice à des brumisateur en centre ville. Évidemment il faut aussi regardez le budget de prévue pour ce projet. Vérifié aussi que telle passage déservent des lieux touristique ou des magasins.
L’utilisation de brumisateurs est clairement non-ecologique et n’est qu’une panacée pour remplacer une urbanisation basée sur le béton et la courte vue.
je troue assez édifiant, pour ne pas dire affligeant, mais portant bien la marque de fabrique de Bouchet, que ce rapport est été tenu sous silence lors de la soit disant consultation publique. Ce n’est pas la première fois que la mairie de Tours va bidonner une enquête publique (comme par exemple celle, pathétique, du bétonnage des bords de Loire au bénéfice des potentats immobiliers de la région).